Mais qui est le père ? - Maria BEAUMONT

Publié le par Amy

Dayna est en train d'accoucher, mais parce que le travail est long, elle a le temps de repenser à tous les hommes qui furent ses petits amis. Il y eut Simon, celui qui la trompait à tour de bras sans qu'elle s'aperçoive de rien. Puis Chris, un étudiant en antiquité classique, musicien à ses heures perdues, qui monte son propre groupe... le futur Coldplay ! Ensuite, il y eut Archie, l'homme parfait jusqu'à ce qu'il se révèle raciste, homophobe, antisémite... enfin, vous voyez. Et puis il y eut aussi Mark, prince charmant bis, mais qui trompait Dayna avec Dieu. Et enfin, il y eut Cristian, fils de sa patronne, très attentionné, trop peut-être...

J'ai déjà dit dans ce modeste cabinet de lecture, chers Bérénice addicts, que je ne m'excuserai plus de lire de la chick lit. Je ne m'excuserai pas, donc. Mais il est vrai que ce roman n'a pas été une lecture très enrichissante.
En premier lieu, qui a décidé que le titre anglais Rubbish boyfriends (qui n'est déjà pas formidable, si vous voulez mon humble avis, et vous le voulez sûrement puisque vous êtes en train de le lire...) allait devenir Mais qui est le père ? en français ? C'est un des miracles de la traduction que de passer d'une notion de petits amis à jeter à un papa potentiel, à chercher chez les ex de l'héroïne, pour l'enfant à naître. Et puis il est vrai que le niveau d'écriture n'est pas transcendant ; peut-être est-ce encore une conséquence de la traduction, qui sait ?

D'un autre côté, l'intrigue secondaire, qui concerne la relation de Dayna avec son père, est assez bien traitée. Elle doit affronter la présence d'une nouvelle femme dans la vie de son géniteur, elle qui a perdu sa mère à l'âge de quatre ans. Le côté professionnel est également intéressant même s'il est vraiment relégué au troisième plan. Quelques éléments ajoutent une touche "fofolle" à l'ensemble, comme la relation d'une nuit de Dayna avec sa voisine Kirsty.

Une lecture plutôt agréable mais pas essentielle.

Mais qui est le père ?, Maria BEAUMONT, Belfond, 2009

Publié dans Critique d'oeuvre

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