Je veux vivre - Jenny DOWNHAM
Tess a seize ans. Elle a un petit frère, ses parents sont séparés. Elle a une vie plutôt normale, en somme. Pas tout à fait : Tessa est atteinte d'une leucémie a un stade avancé et se sait condamnée. C'est pourquoi elle décide d'établir une liste de tout ce qu'elle veut réaliser avant de mourir.
J'ai été très déçue par ce livre, car oui, j'en attendais beaucoup. C'est bien pour cela qu'on lit non, pour être étonné, pour vibrer. Dans le meilleur des cas, on s'identifie même au personnage principal. Rien de tout cela ici. Ni émotion, ni vibration, ni identification. Plusieurs éléments m'ont gênée, très différents les uns des autres. La typographie d'abord : les caractères étaient trop grands pour moi et pourtant, je suis très myope. Le style ensuite : si l'auteur a elle-même seize ans, ce que j'ignore, alors d'accord, c'est bien écrit, mais s'il s'agit d'un travail d'écrivain "professionnel", alors on peut parler d'un style basique. La trame narrative, enfin, même si ce dernier point tend à s'améliorer aux deux tiers du livre. Le caricature n'est jamais loin, l'auteur n'hésite pas à faire en sorte que la meilleure amie de Tessa, enceinte, accouche au mois de mai, mois de naissance de l'héroïne, alors que celle-ci est au plus mal. Doit-on y voir le signe d'une renaissance métaphorique ?
Vous l'aurez compris, chers Berenice addict, si comme vous avez une PAL à trois chiffres, vous pouvez passer votre tour.