Un an de plus, c'est l'occasion de recevoir... des livres !
Comme l'indique le titre de ce billet, j'ai fêté mon anniversaire en début de semaine. Etant éloignée de 250 kilomètres de ma famille, je savais que je fêterai cet "évènement" seule, et j'avais donc fait quelques emplettes, que j'avais emballé dans du beau papier cadeau violet. Mardi soir, j'ai donc ouvert mes cadeaux. Petite apartée : je me rends bien compte du pathétique de la situation, devoir se faire des cadeaux à soi-même pour être sûre d'en recevoir le jour J c'est assez triste, mais j'assume. La preuve : j'aurais pu garder la chose secrète ! Sur sept paquets, j'ai déballé... sept livres, carton plein ! Et comme je sais que vous êtes curieux, chers Bérénice addicts, et que vous trépignez devant votre écrran d'ordinateur, je ne vous fait pas languir plus longtemps :
Qu'y a-t-il de pire que d'enterrer son père ? Réponse : passer la semaine qui suit enfermé avec sa propre famille de dingues...
Morton Foxman s'en est allé. Mais avant de mourir, il a exprimé une dernière volonté : que sa famille célèbre la shiv'ah. Sept jours de deuil, ensemble, sous le même toit. Une perspective peu réjouissante pour ce clan qui ne s'est pas retrouvé ainsi réuni depuis... depuis quand déjà ? Judd, qui nage en pleine déprime après avoir découvert sa femme en flagrant délit d'adultère, s'apprête à vivre ce qui pourrait être la pire semaine de sa vie. Il rejoint sa mère, aux talons et décolleté vertigineux; sa soeur Wendy accompagnée de ses gosses hyperactifs et de son mari continuellement scotché à son BlackBerry ; son frère aîné, Paul, atrabilaire, et sa charmante épouse, avec qui Judd a pris un peu de bon temps par le passé; et enfin Phillip, le vilain petit canard, qui se fait aussi rare que discret sur ses activités... Des caractères diamétralement opposés contraints de cohabiter pendant sept jours et sept nuits. Les non-dits, les rancoeurs couvent. Et chacun de prendre sur lui pour ne pas péter les plombs. Famille, je vous hais ! Heureusement, il y en a au moins un qui n'est plus là pour voir ça...
Jonathan Tropper, C'est ici que l'on se quitte, Fleuve Noir, 2009
Je vous le dis : tout n’est pas si parfait qu’on croit dans la haute société de San Francisco ! La preuve, ma sœur Leah, la perfection incarnée – mère au foyer accomplie, épouse de Bob Miller, un homme d’affaires incroyablement ennuyeux – découvre du jour au lendemain : 1) que Bob la trompe ; 2) que Bob gît, le crâne fracassé, sur la moquette blanche immaculée du salon conjugal ; 3) qu’elle est le suspect n°1 dans cette affaire ! C’est là que j’entre en scène. Moi, Sophie Katz, auteur de romans policiers, et détective amateur quand les circonstances l’exigent. Mais je vous avoue que l’enquête s’annonce difficile. Et cela ne tient qu’à un minuscule petit détail : ma sœur et moi on ne s’entend pas, mais alors pas du tout…
Jackie Rose, Comment j'ai trouvé le prince charmant, Red Dress Ink, 2010
Mardi 31 janvier, 7 h 22. Il fait encore nuit à Ôstergôtland. Cet hiver est l'un des plus froids que l'on ait connus en Suède. Ce matin-là, Malin Fors et ses collègues de la criminelle découvrent un cadavre, nu et gelé, pendu à une branche d'arbre. Mais comment diable cet homme a-t-il atterri ici ? Meurtre ? Suicide ? Et d'où viennent ces étranges blessures qui recouvrent son corps ? D'indice en indice, de nouveaux personnages apparaissent : les trois frères d'une certaine Maria, suspectés de viol ; Joakim et Markus, deux adolescents pas très nets ; Valkyria et Rickard Skoglôf, deux marginaux adeptes de cultes vikings. Les policiers sont perplexes.
Mons Kallentoft, Hiver, Le Serpent à plumes, 2010
Pas facile de vivre sa vie quand on se sent une fille à part, et qu’on trouve le monde hypocrite. Sans cesse déçue et fatiguée de se poser mille questions, Carrie se réfugierait bien définitivement sous sa couette. Pourtant, une voix secrète lui souffle de se donner une seconde chance… en se lançant quelques défis. Notamment, « faire une rencontre importante » et « Dire ‘Je t’aime’ à quelqu’un »…
Caren Lissmer, La vie (pas) très cool de Carrie Pilby, Darkiss, 2010
Après des vacances en Europe, Lizzie pose sa valise à New York, dans le superbe appartement de son amoureux, le beau Luke. Mais, ce n'est pas le tout de roucouler... il faut travailler ! Venir en aide à la fiancée d'une grosse fortune de la ville, voilà un métier. Très vite, Lizzie ne sait plus où donner de la tête, entre sa cliente infernale, son prince charmant pas si charmant, et sa meilleure amie en pleine crise.
Meg Cabot, Miss la gaffe à la grande ville, Le livre de poche, 2010
Un soir, en rentrant de l'opéra, M et Mme Ransome incarnation de la bourgeoisie britannique contemporaine pétrie de convenances et de snobisme retrouvent leur appartement cambriolé, ou plutôt absolument vidé. Tout a disparu, jusqu'aux plinthes et au papier toilette. Monsieur cherche les coupables, Madame, d'abord effondrée, se rêve finalement une nouvelle vie et, pendant que le couple tente de faire face avec flegme aux événements, le fragile voile des conventions se déchire et les masques tombent. Il va falloir manger, se laver, trouver du linge et affronter le monde extérieur, ce grand inconnu peuplé d'individus aux manières extravagantes - épicier pakistanais, grossier inspecteur de police, ménagère abrutie de télévision. A la clef, une révélation : le mode de vie des Ransome et ses fondements sont bien partis avec les meubles !
Alan Bennett, La mise à nu des époux Ransome, Denoël, 2010
A neuf ans, Ninon observe le monde avec malice et se moque des idées toutes faites. Quand ses parents se séparent, elle choisit la vie de bohème avec son père, Fred. Ensemble, ils construisent une maison de bric et de broc, traient leurs chèvres, vendent leurs produits au marché, oublient l'école et Mme Kaffe, l'assistante sociale...
Maud Lethielleux, Dis oui, Ninon, J'ai lu, 2010
Bilan : deux romans contemporains anglophones, de la chick lit, un polar, deux romans jeunesse, un roman contemporain français, des pavés, des romans plus courts, c'est varié, qu'est-ce que vous en pensez ?
De bons moments de lecture en perspective, surtout que mes vacances avancent à grands pas. Je vais encore consommer beaucoup cette année, je pense...