Le fabuleux destin d'Emilie L. Epilogue
Il est temps, chers lecteurs, de lever le voile : quelqu'un a-t-il trouvé l'affirmation erronée et si oui, qui ?
Oui, j'ai déjà été publiée. C'était à l'école primaire, notre école avait décidé d'organiser une semaine du livre où nous devions écrire des contes, mais aussi rencontrer des professionnels du livre. C'est d'ailleurs à cette occasion que j'ai rencontré la bibliothécaire qui m'a donné envie de faire ce métier. Nos écrits ont été publiés à l'occasion du festival Etonnants voyageurs, par une petite maison d'édition locale.
Oui, j'ai entretenu une correspondance avec Philippe Besson. Pendant mon DEUST métiers des bibliothèques, je devais réaliser un dossier en lien avec le Goncourt des lycéens. Cette année-là, il était en lice pour Un garçon d'Italie, j'avais donc mis sur pied un questionnaire sur lui, sa façon d'écrire, son parcours... On le connaissait beaucoup moins bien qu'aujourd'hui. Le défi, c'était que lui ou son attaché de presse réponde à mon mail. Il a été très gentil et nous avons pu travailler dans de bonnes conditions.
Oui, j'ai participé à un défilé de mode. J'avais deux ans ! Il y avait une couturière dans mon village, qui confectionnait des vêtements pour les enfants et qui voulait se faire un peu de pub. J'ai même été photographiée pour le journal du coin... Les temps changent, que voulez-vous...
Oui, j'ai gagné un concours national de piano. C'était à Tours, en 1992. J'avais été sélectionnée dans mon école de musique à la suite d'une audition publique et à Tours, j'ai obtenu le premier prix. J'ai arrêté le piano il y a longtemps, malheureusement.
Oui, Bernard Pivot m'a donné rendez-vous. J'ai participé deux fois aux Dicos d'or. Certes, je n'ai pas été plus loin que la finale départementale, mais je peux vous dire qu'il ne faut pas plaisanter sur les horaires avec Monsieur Pivot ! Avant l'heure, c'est pas l'heure, après l'heure, c'est plus l'heure...
Oui, à l'âge de 18 mois j'ai pris l'avion et ça s'est très mal terminé. J'avais un avion à roulettes, sur lequel je pouvais m'asseoir et faire avancer grâce à mes jambes, un peu comme un trotteur, vous voyez ? Comme c'était un avion, j'ai cru qu'en le mettant en haut de l'escalier et en lui donnant une petite impulsion, il allait décoller et s'envoler. Je rappelle que j'avais 18 mois ! J'ai dévalé les escaliers et l'histoire s'est finie aux urgences...
Oui, je possède l'encrier de Colette. Mes arrières grands-parents étaient les gardiens de sa maison de Rozven, à Saint-Coulomb, en Bretagne. Quand elle l'a vendue, elle a jeté beaucoup de choses dans la cour de la maison, et notamment des tasses et son encrier. Il se transmet de génération en génération, et comme je suis la seule des petits-enfants qui s'intéresse à la littérature, ma grand-mère me l'a donné.
Non, je n'ai pas gagné l'intégrale de la série Friends à la radio. J'ai répondu à 9 questions sur 11, mais quelqu'un a fait un score de 10 sur 11 ! J'étais, et suis toujours, fan de cette série, je pensais pouvoir y arriver, mais deux questions en ont décidé autrement. En plus, c'était la veille de Noël. Pleurez dans les chaumières...
Oui, un homme m'a demandé en mariage une heure après m'avoir rencontré. J'avais 18 ans, je faisais mes études à la Roche-sur-Yon, en Vendée (drôle d'idée, oui, je sais). Je pique-niquais dans un parc quand un type m'a demandé l'heure. Puis, il s'est assis à côté de moi, a commencé à me baratiner, il a voulu me payer un café, moi j'avais une super frousse parce qu'il n'y avait aucun passant. Ensuite, il a annoncé la couleur : il buvait, se droguait, avait un fils de trois ans dont il n'avait pas la garde mais avait besoin de quelqu'un pour remonter la pente. Et dire que j'étais l'heureuse élue, quelle chance ! Il m'a donc proposé le mariage ! Je me demande encore comment j'ai pu refuser et m'enfuir en courant, franchement !
Oui, Edouard Baer m'a fait un gros bisou sur la joue. Soyez jalouse !!! Il est charmant c't'homme-là ! Il était venu à Cancale pour présenter un film en avant première, Mensonges et trahisons et plus si affinités de Laurend Tirard. Il s'était plié à l'habituelle séance de dédicace, mais moi, j'étais venue avec le programme de la pièce Cravate Club,que j'avais vu un an plus tôt à Saint Malo. Il était content que je me rappelle de la pièce et m'avait donc embrassée. J'en ai encore des frissons...
Le moment que vous attendez tous est arrivé. Il faut se rendre à l'évidence, il n'y a qu'une gagnante et c'est... Caro[line] ! Bravo Caro[line], ton instinct fonctionne à merveille ! Tu as donc gagné un livre. Tu me diras si tu préfères que je te l'envoie ou que je te le donne au prochain club des Théières.
Merci à tous les autres d'avoir participé, merci d'avoir montré de l'intérêt pour ce jeu. Je remettrai les deux autres livres en jeu une prochaine fois.