Cochon d'Allemand - Knud ROMER
Bonjour à toutes et à tous,
Non, je ne suis pas morte, contrairement à ce que mon silence bloguesque aurait pu laisser croire. J'ai simplement été malade pendant une semaine (dont trois jours alitée) et ce week-end, j'ai déménagé. J'ai emménagé dans un endroit où il y a le wifi mais je n'arrive pas à me connecter. On est une cyberquiche ou on ne l'est pas... J'ai quand même eu accès à un ordinateur en salle informatique (la grande classe non, j'ai emménagé dans un endroit où il y a une salle informatique !) et je peux enfin vous rassurer, cher public, me revoilà !
Aujourd'hui, je vais vous parler de Knud Romer, auteur danois qui vient de publier "Cochon d'allemand" aux Allusifs.
J'avoue que je n'aurais probablement pas lu ce roman si je n'avais pas été contactée par Marie-Anne Lacoma, attachée de presse des éditions Les Allusifs. Elle m'a gentillement invitée à rencontrer Knud Romer pour parler de son premier roman. Elle m'a même envoyé gratuitement le dit-livre par la poste.
Je suis donc allée saluer ce cher Knud un lundi soir pluvieux, et j'ai vite été réchauffée par la chaleur humaine qui émane de ce monsieur. Il est très modeste et ne joue pas du tout les "écrivains", si vous voyez ce que je veux dire. Il nous a raconté avec beaucoup d'humour et pendant près d'une heure comment il en était arrivé à écrire ce roman. Une heure ? Oui, car il parlait anglais et qu'une jeune femme traduisait ses propos au fur et à mesure. Il nous a tout dit de ses démêmés avec Lars von Triers, de l'appartement dont il a été expulsé parce qu'il y amoncellait les ordures, de sa rencontre avec sa femme qui, en acceptant un emploi dans l'orchestre d'une radio danoise, lui a permis d'abandonner son job pour écrire. Pourquoi est-ce que je vous raconte tout cela ? Parce que je n'aurais pas eu la même tendresse pour le héros du roman si je n'avais pas rencontré son auteur auparavant.
En effet, le roman, même s'il est bien écrit, n'est pas assez abouti à mon goût. Les épisodes, les anecdotes s'enchaînent sans véritable lien. Quand l'auteur consacre trois pages à une même histoire, la magie se produit et l'écriture devient travaillée et intéressante. Mais parfois, Knud Romer ne fouille pas assez profondément ce qu'il raconte et on a envie de lui poser des questions pour en savoir plus. C'est pourquoi le rencontrer a levé une partie du mystère et m'a permis de mieux rentrer dans l'histoire.
Je garde de ma lecture une impression de fraîcheur et de gravité, et de cette rencontre le sentiment d'avoir rencontré un grand homme. Merci à Marie-Anne de m'avoir permis d'être là.