Rentrée littéraire
Un petit passage rapide ici, pour vous faire partager ma joie littéraire du moment : la parution du nouvel opus de Sarah Waters, L'Indésirable, chez Denoël. Un véritable pavé de 707 pages, publié quatre ans après Ronde de nuit, quatre années qui m'ont semblée interminables, autant vous le dire. Il y a des rendez-vous qu'on ne raterait pour rien au monde, c'est pourquoi j'ai couru en librairie dès jeudi midi, jour de la sortie de ce roman. Je remarque toutefois que les grands médias n'ont toujours pas compris que Sarah Waters est une auteur qui compte, qu'il n'y a aucune publicité autour de la sortie de L'Indésirable, alors que de l'autre côté de la Manche, elle a figuré dans la sélection du Man Booker Price pour trois de ses romans (sur cinq, excusez du peu) . Rappelons que ce prix littéraire est l'équivalent de notre Goncourt.
C'est là que je vous fais un petit cours de LCA, pour votre plus grand bonheur, chers Bérénice addicts. Car si Sarah Waters est celle qui a écrit mon roman préféré, Du bout des doigts (on commencera à le savoir, me direz-vous, et je vous répondrai que quand on aime on ne compte pas, non mais !), c'est Olivier Adam qui est mon auteur chouchou de tous les temps, car j'aime tout ce qu'il a écrit.
Le coeur régulier, sorti le 19 août dernier, ne fait pas exception. Je le placerais en seconde position ex-aequo de mes romans préférés écrits par Olivier Adam, juste après Les vents contraires, qui dépasse d'une tête tout ce que j'ai pu lire ces dernières années, et au même niveau que Je vais bien, ne t'en fais pas, premier roman de l'auteur susnommé. Lisez Le coeur régulier, lisez-le, je ne justifierai pas mon point de vue pour une fois, c'est un ordre, le seul que vous recevrez jamais de moi, chers Bérénice addicts...
Je vous abandonne pour ce soir parce :
1 : Mon chat est en train de renifler mon clavier d'ordinateur, il faut donc que j'intervienne, et que...
... 2 : Je vais aller me plonger avec délectation dans mon seul achat de cette rentrée littéraire (pour l'instant)
NB : le temps que j'écrive le point 2, le point 1 fut résolu : mon chat sentait mon élastique à cheveux, posé non loin de mon clavier. Ce blog vire au n'importe quoi, j'en suis fort désolée...