L'été, c'est vide grenier !
Mes parents sont fondus de vide grenier. Dans le Finistère, on dit troc puces. Bref, ils adorent écumer les étalages pour voir ce dont les gens n'ont plus besoin, et qui pourrait leur servir à eux. Ils m'ont transmis le virus, et c'est donc ensemble cet été que nous sillonnons les routes en quête de bonnes affaires. Mais nous ne cherchons pas la même chose : à eux la faïencerie Henriot, à moi les livres. On ne se refait pas !
C'est ainsi que, depuis une semaine que je suis ici, j'ai déjà ajouté à ma PAL, qui n'est déjà pas mince, la bagatelle de... 12 ouvrages. Ne me jettez pas la pierre, chers Bérénice addicts, vous n'êtes pas à l'abri. Je suis une incorrigible acheteuse compulsive, certes, mais au moins, j'en ai conscience. Et puis, je ne suis pas aidée : on me prête des livres en me disant "Tu vas voir, c'est super, tu vas adorer", ce qui ne m'incite pas à soigner mon vice.
Mais qu'ai-je donc amoncelé dans ma besace ? Vous mourrez d'envie de savoir, chers Bérénice addicts, ne dites pas le contraire. Comme je suis dans un jour J'aime tout le monde, tout le monde m'aime, je vais vous le dire. D'un autre côté, c'est tout l'enjeu de ce billet, qui n'a d'autre but que d'étaler mes trouvailles.
A Rocabey (un quartier de Saint Malo), j'ai trouvé La condition de Jennifer Haigh et La servante insoumise de Jane Harris.
A Bécherel, petite cité de caractère située entre Rennes et Saint Malo, village du livre, j'ai trouvé des suites de séries chez 10-18, collection Grands détectives : L'homme au ventre de plomb et Le fantôme de la rue Royale de Jean-François Parot dans la série des Nicolas Le Floch, Le crime de Paragon Walk, Ressurection Row, Rutland place, Bluegate fields d'Anne Perry dans la série Charlotte et Thomas Pitt. Mais j'ai aussi craqué pour un autre Grands détectives, La chambre mortuaire de Jean-Luc Bizien, L'ancre des rêves de Gaëlle Nohant que je voulais lire depuis longtemps (ce qui ne laisse en rien présager de la durée d'attente de ce titre dans ma PAL, puisque TOUS les livres qui la composent sont des titres que j'ai envie de lire depuis longtemps), Le jeu de la vérité de Martha Grimes et enfin Lizzie dans tous ses états de Jane Sigaloff.
Tout cela ne serait rien si on ne m'avait prêté deux titres supplémentaires. Ma mère a gentillement déposé sur mon lit Le goût de pépins de pomme de Katharina Hagena, que j'avais repéré en le cataloguant à la médiathèque. Mais surtout, Celsmoon m'a envoyé Le coeur régulier, écrit par mon auteur chouchou de tous les temps, j'ai nommé Olivier Adam. Son dernier roman ne sortira que le 19 août, mais j'ai le privilège, l'avantage et l'honneur de pouvoir le lire dès à présent. Je couine, chers Bérénice addicts, on entend que moi dans la maison depuis samedi. Oliiiiviiier ! Dès que j'ai fini Maudit Karma, je m'y mets. C'est-à-dire, dans 175 pages.
Je suis folle, chers Bérénice addicts, je le sais, vous le savez, mais c'est aussi pour ça que vous me lisez, n'est-ce-pas ?
PS : Meeeeeeeeeerrrrcccccccciiiiiiiiiiiii Celsmoon !