Chouette, une ride ! - Agnès ABECASSIS

Publié le par Amy

Chouette une ride !Anoushka est une femme de trente-six ans, mère de deux enfants, belle-mère d'un troisième et écrivain à succès. Elle ne voit pas les années passer, et prend soudain conscience de son âge, ce qui la complexe terriblement. Comment persuader les "jeunes" dont elles croyaient encore faire partie, mais surtout elle-même, qu'elle n'est pas si vieille ?

Petite mise au point avant de vous donner mon avis : j'ai décidé de ne plus m'excuser de lire de la chick lit. Je ne me considère ni comme un être supérieurement intelligent ni comme une dinde, et je pense qu'il n'est pas déshonnorant d'apprécier ce genre de littérature, même si elle est niée par les esprits "intellectuellement corrects". D'autant que je ne lis pas que cela et que je sais apprécier un autre type de lecture. Et puis il existe des romans de chick lit bien écrits comme il en exite de mauvais, comme dans tous types de littérature.

Ceci étant dit, nous pouvons commencer à parler de ce qui nous concerne aujourd'hui, c'est-à-dire le quatrième roman d'Agnès Abécassis. J'avais parlé de son premier roman, "Les tribulations d'une jeune divorcée" sur ce blog. J'ai lu ses deuxième et troisième opus également, et comme c'est quelqu'un que j'aime bien, j'avais hâte de lire "Chouette, une ride". Je l'ai trouvé chez Gib*rt en allant à Paris pour le salon du livre.

Tout commence plutôt bien, la situation est plantée avec humour, comme d'habitude chez Agnès Abécassis. Nous faisons la connaissance du mari de l'héroïne (qui se lève une heure après elle les matins de travail mais grogne quand même), ses filles (qui ne se lèvent que sous la menace), son chien, et son travail. Les passages qui parlent de la façon dont on considère les femmes qui travaillent chez elles m'ont beaucoup plus. Certaines scènes sont difficilement crédibles, comme celle où elle parle en verlan avec la fille du concierge, mais passons...
J'ai décroché au moment du mariage de sa cousine Charlotte. Imaginez-vous entrer dans la piscine toute habillée alors que vous venez de vous pomponnez pendant des heures pour avoir l'air présentable, mue par une soudaine envie ? Je précise que vous n'avez pas de tenue de rechange, évidemment. On tombe carrément dans le loufoque quand l'héroïne et ses amis se perdent en forêt en rentrant du mariage. Or ce passage occupe le dernier tiers du livre, ce qui est dommage car l'impression générale est quelque peu gâtée. Les dernières pages m'ont passablement agaçées, car l'auteur nous assène des vérités toutes faites, à la limite de la moralisation. " Profitez du temps présent ", " L'important est d'être encore jeune dans sa tête "... Oui, bon, d'accord, mais c'est d'une banalité affligeante.

J'ai aimé, mais sans plus.

Publié dans Critique d'oeuvre

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K
C'est bien de ne plus s'excuser de lire de la chick litt ;))  Faut assumer notre côté girly-girl :)
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L
bonjour Amy :) perso j'ai adoré !
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